L’objectif derrière la mise en place d’une stratégie de Servitization, c’est d’obtenir une valeur ajoutée complémentaire à une logique produits préexistante. Un exemple représentatif serait celui d’une société comme RISO qui, en marge d’assurer la fabrication et la vente d’équipements d’impression, réalise aussi le SAV et la maintenance des produits vendus.
La valeur ajoutée se retrouve à la fois à l’échelle de l’entreprise, grâce à des prestations supplémentaires augmentant le chiffre d’affaires ; mais aussi pour le client qui dispose d’une gamme de services taillée pour ses besoins. De manière générale, les souhaits des clients pour davantage de Servitization sont de nature multiple, et peuvent inclure la livraison de pièces de rechange, une mise à jour du parc de matériel installé, ou encore une meilleure maintenance préventive.
L’industrie d’aujourd’hui, souvent estampillée « Industrie 4.0 », met l’accent sur l’automatisation des tâches par le biais de l’intelligence artificielle et de l’interconnectivité des équipements et de l’internet des objets (IoT).
Celle de demain devra mettre l’emphase vers une meilleure collaboration entre l’homme et la machine, et ce avec l’appui de plusieurs technologies allégeant le travail humain, dont la cobotique et l’analyse prédictive des défaillances matérielles. C’est l’industrie 5.0 telle que considérée par la Commission Européenne dans un rapport de 2021.
Dans l’industrie aérospatiale, Rolls-Royce a déjà montré la viabilité de la Servitization en s’éloignant de la vente de moteurs d’avions à l’unité pour proposer un contrat de services axé sur la disponibilité des actifs. Cette transition pu être réalisée avec l’appui des technologies de traitement de données, permettant la prévision des besoins en maintenance futurs des années en avance.
Dans ce contexte, on observe que pour que les entreprises puissent avoir une politique de Servitization qui fonctionne, il est nécessaire d’avoir les outils technologiques adéquats.
Sixaxe accompagne les entreprises sur ce type d’enjeux, avec une compréhension fine des réalités opérationnelles.